Des serveurs informatiques remplacés par des cellules cérébrales ?

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L’entreprise FinalSpark vient de lancer ce qu’elle appelle sa « neuroplateforme », un service informatique en ligne où les serveurs sont remplacés par des cellules cérébrales humaines. Bon, si l'idée d'utiliser des cerveaux humains comme ordinateurs a été beaucoup explorée dans la science-fiction, elle est aussi de plus en plus étudiée dans le monde réel. Evidemment, il ne s'agit pas de cerveaux complets, mais je cite « d'organoïdes cérébraux », donc des amas de cellules humaines créés à partir de cellules souches.Certains ingénieurs avaient déjà tenté de créer des ordinateurs avec ces organoïdes, comme l'université de l'Indiana à Bloomington, ou encore l’université Johns-Hopkins, mais c’est finalement FinalSpark qui est allé le plus loin en créant carrément une offre de cloud computing basée sur ces organoïdes cérébraux. Pour 500 dollars par mois, il est possible d'utiliser le langage de programmation Python pour interagir avec quatre organoïdes, chacune composée d'environ 10 000 cellules cérébrales humaines, sur les 16 organoïdes disponibles.Dans une interview datant du mois de décembre 2023, Fred Jordan, l’un des cofondateurs de FinalSpark expliquait utiliser deux méthodes différentes pour la stimulation des organoïdes, avec des électrodes ou de la dopamine. D’après lui, l'avantage des organoïdes cérébraux est d'avoir une consommation beaucoup plus faible que les puces électroniques. Selon l'entreprise, les neurones vivants consomment jusqu'à un million de fois moins d'énergie. Cette bio-informatique est donc mise en avant comme une solution pour lutter contre le changement climatique. Une neuroplateforme pourrait notamment servir à entraîner les intelligences artificielles qui sont de plus en plus complexes et gourmandes en énergie, évitant ainsi la pénurie mondiale d’électricité prédite par Elon Musk. Reste désormais à savoir si les performances sont au rendez-vous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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